RAAC et chirurgie ambulatoire
La RRAC qu’est-ce que c’est ?
La récupération rapide des patients après une chirurgie consiste à réduire au maximum les effets délétères de l’intervention chirurgicale afin de permettre au patient de récupérer plus vite ses capacités.
Cette approche est mise en œuvre depuis plusieurs années dans de nombreux pays et est en pleine expansion aujourd’hui, notamment dans les pays Nordiques.
C’est une médecine basée sur des faits scientifiques, validée, pour laquelle chaque étape, chaque soin est optimisé et organisé autour de l’opéré.
Au final le patient sort en meilleur forme et plus rapidement, réduisant ainsi le risque de complications, notamment le risque d’infections nosocomiales.
Comment ça marche ?
1. Le patient arrive dans la meilleure forme possible pour son intervention
Il est informé des différentes étapes de sa prise en charge et des soins qui lui seront prodigués avec précision. Il sait exactement comment va se dérouler son intervention, ce qu’il pourra/devra faire chaque jour.
Tout cela lui est expliqué oralement lors de la consultation avec l’infirmière réfèrente et aussi grâce aux notices explicatives remises le même jour aux patients.
Afin d’améliorer sa préparation des séances de rééducation peuvent être prescrites avant l’intervention.
2. Les techniques et soins pendant et après son intervention sont optimisés
L’objectif est triple ;
- Limiter la douleur
- Réduire le risque de complications
- Rendre le patient rapidement autonome
Tous les soins sont coordonnés et choisis pour leur impact sur ces 3 objectifs, parmi lesquels on retrouve couramment la chirurgie mini-invasive et le choix d’anesthésiants ciblés.
La prise en charge de la douleur est un élément clé du programme car le patient non douloureux va pouvoir plus vite reprendre des activités normales. Elle nécessite souvent l’utilisation de plusieurs techniques associées.
L’utilisation de drains et de sondes est évitée.
Enfin les dernières recommandations (inter)-nationales visant à réduire le risque de complications infectieuses et thromboemboliques sont mises en œuvre.
3. Le patient sort selon des critères prédéterminés très précis
C’est le médecin qui autorise la sortie du patient sur la base de l’atteinte de critères physiologiques préalablement établis ( déambulation…) et spécifiques de l’intervention (douleur, flexion d’un membre…).
Quels sont les risques ?
Il n’y a pas plus de risques ou de risques spécifiques. Le patient est bien informé tout au long de son parcours et sur son retour à la maison : il connait les signes d’alerte et sait quand et qui il doit contacter si besoin.
Le taux de réadmission et le taux de mortalité sont équivalents après une chirurgie intégrant une récupération rapide ou une chirurgie traditionnelle et ce, quel que soit le type de chirurgie.
Quels sont les bénéfices par rapport aux pratiques traditionnelles ?
1. Le risque de complications postopératoires est diminué :
La diminution de ce risque est bien démontrée .Elle s’explique par plusieurs raisons. Tout d’abord, c’est une médecine plus sure, chaque soin et geste étant basés sur des faits scientifiques et des protocoles définis. Ensuite, le patient reste moins longtemps hospitalisé, ce qui réduit le risque d’infection nosocomiale.
Le taux de réadmission et le taux de mortalité sont équivalents après une chirurgie intégrant une récupération rapide ou une chirurgie traditionnelle et ce, quel que soit le type de chirurgie.
2. Le patient devient actif dans ses soins.
Le patient devient actif dans ses soins.
3. Le patient retrouve son environnement familier plus vite
Etant plus rapidement autonome et en forme, il peut rentrer chez lui en toute sécurité et reprendre ses activités. Cela réduit le durée moyenne de séjour et permet même de réaliser des chirurgies orthopédiques lourdes (prothèses de hanche et de genou) en chirurgie ambulatoire. En toute sécurité.
=> Les études publiées montrent que la satisfaction des patients est équivalente, voire supérieure après un programme de récupération rapide, comparé à une chirurgie traditionnelle.
Qui peut en bénéficier ?
Le programme de récupération rapide est possible pour l’ensemble des patients. La décision est prise collégialement par le chirurgien et le patient après discussion des modalités. Cette médecine implique en effet une bonne compréhension du patient et son adhésion au programme.
1. Le patient arrive dans la meilleure forme possible pour son intervention
Il est informé des différentes étapes de sa prise en charge et des soins qui lui seront prodigués avec précision. Il sait exactement comment va se dérouler son intervention, ce qu’il pourra/devra faire chaque jour.
Tout cela lui est expliqué oralement lors de la consultation avec l’infirmière réfèrente et aussi grâce aux notices explicatives remises le même jour aux patients.
Afin d’améliorer sa préparation des séances de rééducation peuvent être prescrites avant l’intervention.
2. Les techniques et soins pendant et après son intervention sont optimisés
L’objectif est triple ;
- Limiter la douleur
- Réduire le risque de complications
- Rendre le patient rapidement autonome
Tous les soins sont coordonnés et choisis pour leur impact sur ces 3 objectifs, parmi lesquels on retrouve couramment la chirurgie mini-invasive et le choix d’anesthésiants ciblés.
La prise en charge de la douleur est un élément clé du programme car le patient non douloureux va pouvoir plus vite reprendre des activités normales. Elle nécessite souvent l’utilisation de plusieurs techniques associées.
L’utilisation de drains et de sondes est évitée.
Enfin les dernières recommandations (inter)-nationales visant à réduire le risque de complications infectieuses et thromboemboliques sont mises en œuvre.
3. Le patient sort selon des critères prédéterminés très précis
C’est le médecin qui autorise la sortie du patient sur la base de l’atteinte de critères physiologiques préalablement établis ( déambulation…) et spécifiques de l’intervention (douleur, flexion d’un membre…).