MPFL (Chirurgie de stabilisation rotulienne)
C’est une technique chirurgicale utilisée dans l’instabilité ou la luxation de la rotule.
Le Ligament fémoro-patellaire médial est un des stabilisateurs principal de la rotule.
Celui ci se rompt dans les luxations externe de la rotule et il ne cicatrise pas systématiquement et est à l’origine d’une instabilité rotulienne et de luxations récidivantes de la rotule.
Pour stabiliser la rotule, il est donc possible de reconstruire ce ligament, c’est la plastie du MPFL.
1Préparation de l’intervention
Un bilan d’imagerie sera réalisé par votre chirurgien orthopediste à la recherche des facteurs favorisants la luxation rotulienne. Il s’agit en général de radiographies standard et d’un scanner et/ou une IRM du genou.
Le sevrage tabagique total devra être effectif avant l’intervention et se prolonger.
La veille et le matin de l’intervention, vous devrez prendre une douche avec un produit à base de savon chirurgical.
Le site opératoire sera dépilé par une crème dépilatoire ou une tondeuse (le rasage est interdit). Il vous faut éviter toutes plaies ou excoriations cutanées en regard du genou à opérer.
2L'acte chirurgicale
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale ou rachis anesthesie. Ce geste peut être réalisé avec un contrôle arthroscopique. Dans un premier temps le tendon Droit Interne des ischio-jambiers est prélevé à travers une petite incision face antéro-interne du tibia. Ce transplant est préparé puis laissé en attente dans une compresse humide le temps de réaliser une incision cutanée sur le bord interne de la rotule sur 2 centimètres où la berge interne de la rotule sera préparée afin d’y accueillir le transplant tendineux qui y sera fixé. Puis après contrôle clinique et radiologique de l’isométrie, le bord libre préalablement faufilé de ce nouveau ligament reconstruit sera fixé sur le fémur au point d’anisométrie fonctionnelle.
D’autres gestes chirurgicaux peuvent être associés en fonction de l’anatomie du patient comme :
- la section de l’aileron rotulien externe (SARE)
- la transposition de la tubérosité antérieure du tibia (TTAT)
- trochléoplastie .
D’autres gestes chirurgicaux peuvent être associés en fonction de l’anatomie du patient comme :
- la section de l’aileron rotulien externe (SARE)
- la transposition de la tubérosité antérieure du tibia (TTAT)
- trochléoplastie .
3Les suites opératoires
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale ou rachis anesthesie. Ce geste peut être réalisé avec un contrôle arthroscopique. Dans un premier temps le tendon Droit Interne des ischio-jambiers est prélevé à travers une petite incision face antéro-interne du tibia. Ce transplant est préparé puis laissé en attente dans une compresse humide le temps de réaliser une incision cutanée sur le bord interne de la rotule sur 2 centimètres où la berge interne de la rotule sera préparée afin d’y accueillir le transplant tendineux qui y sera fixé. Puis après contrôle clinique et radiologique de l’isométrie, le bord libre préalablement faufilé de ce nouveau ligament reconstruit sera fixé sur le fémur au point d’anisométrie fonctionnelle.
D’autres gestes chirurgicaux peuvent être associés en fonction de l’anatomie du patient comme :
- la section de l’aileron rotulien externe (SARE)
- la transposition de la tubérosité antérieure du tibia (TTAT)
- trochléoplastie .
Les résultats et les complications
Les risques et les complications
Le risque zéro en chirurgie n’existe pas et toutes les complications générales peuvent survenir. Mais le caractère jeune des patients concernés, les techniques endoscopiques qui réduisent les cicatrices et la diminution de la phase d’immobilisation ont permis de bien diminuer la fréquence et la gravité de ces complications. L’énumération – obligatoirement incomplète – et la description de ces complications ne doit pas faire oublier leur rareté et leur bénignité habituelle dans ce type de chirurgie.
Les complications à la suite de l’intervention :
La douleur
Les douleurs, post opératoires restent habituellement tout à fait tolérables. L’amélioration des techniques chirurgicales (utilisation de l’arthroscopie, peu ou pas d’immobilisation post-opératoire, reprise précoce de la marche avec appui …) a rendu en effet cette intervention peu agressive.
Les hématomes
Toute intervention peut entraîner un saignement, que favorise aussi un traitement anticoagulant souvent prescrit pour réduire le risque de phlébite. Cet hématome se constitue le plus souvent dans l’articulation du genou (hémarthrose). Il est responsable de douleurs, gonflement, difficultés à la flexion du genou et parfois aussi de la fièvre. Une nouvelle intervention pour évacuer les caillots peut alors devenir nécessaire.
L’infection
L’infection constitue le risque de toute opération. La surveillance au cours des premières semaines qui suivent l’intervention permet de la dépister devant la survenue de douleurs, de fièvre, d’un gonflement du genou, d’un écoulement au niveau de la cicatrice. Il faut alors refaire une arthroscopie de ce genou pour rechercher le germe responsable et réaliser un lavage chirurgical, puis mettre en place un traitement antibiotique adapté. C’est à ce prix que l’on obtient habituellement la guérison de cette infection.
Les complications cutanées
a cicatrice peut rester douloureuse, peut s’accompagner de zones d’anesthésie ou au contraire de zones douloureuses (névrome).
Les douleurs sur la zone du prélèvement
Les douleurs sur la zone du prélèvement son rares et le plus souvent transitoires. Elles intéressent la face interne de la cuisse après prelevement du gracilis (Droit interne).
Les risques énumérés ne constituent pas une liste exhaustive. Votre chirurgien donnera toute explication complémentaire et se tiendra à votre disposition pour évoquer avec vous chaque cas particulier avec les avantages, les inconvénients et les risques de l’intervention.
Que peut-on attendre de cette chirurgie ?
La cicatrisation cutanée est obtenue entre 15 et 21 jours et la cicatrisation profonde après plusieurs semaines. La reprise des activités sportives est possible après un délai de 3 à 6 mois selon les cas.
Le résultat attendu est une amélioration des douleurs dans un délai de quelques semaines et l’absence de récidive de la luxation.
En conclusion
La reconstruction du Ligament fémoro-patellaire médial (MPFL) du genou est un geste chirurgical réalisé dans le traitement de l’instabilité rotulienne. La récupération après chirurgie est rapide et nécessite quelques semaines de kinésithérapie. La chirurgie est souvent associée à d’autres gestes chirurgicaux. La reprise des sports doit être progressive et réalisée sous contrôle médical en respectant les délais donnés par votre chirurgien.